Le problème de la pollution nous touche toute l’année. Comment le cycliste urbain, tenace et prêt à se protéger de la pluie d’automne, peut-il se protéger des polluants et des substances nocives présents dans l’atmosphère ? Le marché offre diverses solutions, mais avant d’acheter, la question que beaucoup de gens se posent est la suivante : les masques anti pollutions sont-ils utiles ?
La pollution de l’air
Avant de passer en revue le masque anti pollution vélo, il est bon de comprendre de quoi cet accessoire est censé nous protéger. Nous entendons souvent parler de particules, mais de quoi s’agit-il ? Les particules sont toutes les substances présentes dans l’air, tant solides que liquides, dont le diamètre est compris entre un millionième de millimètre et un demi-millimètre. Ces substances peuvent être d’origine naturelle (pollen, poussière) ou générées par l’activité humaine (trafic, chauffage).
Outre ces particules, d’autres substances nocives pour l’homme sont présentes dans l’air, comme le dioxyde d’azote, qui est cancérigène et nocif pour le système respiratoire, et l’ozone. Les masques anti pollution constituent un filtre entre les substances nocives et le système respiratoire et sont classés en fonction de la taille du diamètre des particules qu’ils sont capables de bloquer.
En Europe, il y a trois catégories et à côté de chacune d’elles se trouve l’efficacité minimale de filtrage :
- FFP1 – 78% ;
- FFP2 – 92%.
- FFP3 – 98%.
Sur certains masques, le sigle N95 apparaît : utilisé aux États-Unis, il indique une valeur minimale de 95%.
À quoi ressemble un masque anti pollution ?
Les masques anti pollution sont utilisés par ceux qui font du vélo ou du scooter et diffèrent non seulement par leur capacité de filtrage, mais aussi par d’autres caractéristiques telles que la durabilité, l’utilisation de charbon actif, la présence de valves d’expiration et l’ergonomie. Il existe deux catégories de masques anti pollution :
- Avec filtre interchangeable
- Jetable
Les masques dotés d’un filtre interchangeable ont une très longue durée de vie. Mais pour maintenir leur efficacité, il est nécessaire de remplacer le filtre lorsque c’est nécessaire. Ces masques sont fabriqués dans des matériaux durables et sont plus ergonomiques.
Les masques jetables ne durent que le temps de l’efficacité du filtre et durent entre 10 et 30 heures. Un cycliste effectuant le trajet domicile-travail en une demi-heure pourrait donc utiliser le masque pendant environ un mois. Ils sont fabriqués avec des matériaux plus légers, mais très souvent le côté esthétique n’est pas soigné.
Comment porter le masque anti pollution ?
Pour nous protéger de la pollution, le masque anti particules doit être porté correctement et doit adhérer le plus possible à notre visage afin que tout l’air que nous respirons passe à travers le filtre. Avant de mettre le masque, il est nécessaire de lire les instructions figurant sur l’emballage afin de maximiser son efficacité. Une longue barbe risque de ne pas faire adhérer le masque, diminuant ainsi son efficacité.